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 Mlle Samara Aïsha Koza

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Samara Koza
• Maire de Rainbow Creek - Âme tourmentée ♠ •
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Samara Koza


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MessageSujet: Mlle Samara Aïsha Koza   Mlle Samara Aïsha Koza Icon_minitimeMer 21 Mai - 3:02

~ Passeport ~


+ Nom + Koza
+ Prénom(s) + Samara Aïsha
+ Surnom(s) + On l'a appelé Sam' dans son enfance, ou même Samy ; mais les médias préfèrent l'appeler le Bloc d'Ambre
+ Sexe + Féminin
+ Groupe sanguin + A+
+ Signe astrologique + Scorpion ; être froid, tortueux, violent et noctambule ; très féminin
+ Date de naissance + 11 novembre 1985 ; elle a 22 ans
+ Lieu de naissance + Hôtel-Dieu, Paris, France
+ Origine(s) + Iraniennes de par son père, Françaises de par sa mère
+ Langue(s) parlée(s) + Arabe, Français, Japonais, Anglais
+ Ancien lieu de résidence + Elle réside depuis dix ans sur Rainbow Island, allant de chambre d'étude à chambre d'étude, et d'appartement en villa. Sa toute dernière résidence avait été un appartement étroit du centre.
+ Lieu de résidence actuel sur l'île + Elle réside au dernier étage du bâtiment officiel de la mairie ; c'est à la fois son logement de fonction attitré et un coup de coeur.
+ Cause du déménagement sur l'île + Elle a déménagé ici à douze ans, toujours persuadée de se consacrer à l'art.
+ Profession + Maire de Rainbow Creek

~ Jardin secret ~


+ Objet(s) Fétiche(s) + Plus nostalgique que sordide, Samara a gardé de son enfance à Paris un petit ours en peluche. Bien qu'il ne puisse naturellement le suivre partout, dès qu'elle rentre chez elle, elle le prend dans ses bras et ne le lâche plus. Le nounours en question, Mr.Brun, lui a été offert alors qu'elle n'avait que trois ans par son père. C'est une grosse peluche qui était plus grande qu'elle à l'époque, et qui, aujourd'hui encore, fait la taille de son torse. Il a davantage pris les marques du temps que Samara, qui fait de son mieux pour rafistoler les coutures relâchées, les yeux et le nez cassés et les poils défrisés.
+ Perçing(s) + Elle avait un piercing à la langue, souvenir de son seul amour. Le jour où il a brisé son coeur, elle l'a arraché et jeté au dehors. La cicatrice lui est restée. Elle porte un autre piercing sous la lèvre inférieure, mais celui-ci, elle l'a laissé où il était.
+ Tatouage(s) + Sa joue droite est tatouée de l'oeil au cou d'une ligne de symbôles cunéiformes sans signification particulière. Elle a le même type de tatouage sur son aine, côté gauche, et sur la main droite.
+ Signe(s) Particulier(s) + Mis à part sa cicatrice sur la langue, due à l'arrachage violent de son piercing et à l'absence de soins, on peut signaler ses multiples bijoux : elle porte des boucles d'oreilles en formes de serpents ondulés, en argent, ainsi que trois boucles du côté droit et deux du côté gauche ; sur son front est incrusté un pentacle en or fin et petit cercle solaire juste en-dessous, entre ses deux yeux ; sous chacun de ses yeux, trois larmes d'or sont également incrustées ; elle porte un collier en or portant des motifs gravés de l'époque persane archaïque, et un bracelet du même type au poignet gauche. Elle porte des lentilles de contact cramoisies et des marques de sa dernière et terrible dispute avec son compagnon un peu partout sur le corps : des taches laiteuses dans le dos, là où elle a heurté et frotté contre un mur en crépis, et le même genre de trace sur le bras droit et la hanche gauche. Elle a aussi un pendentif, accroché à une cordelette en cuir à son cou : un corps de femme doté de grandes ailes de chauve-souris, dressée comme si elle gardait le crosage de la jeune femme, comme un avertissement.
+ Prénom qu'il aurait aimé porter + Naomi ; ne lui demandez pas pourquoi, ce nom sonne bien à son oreille.
+ Prénom qu'il n'aurait pas aimé porter + Henriette ...
+ Position dans laquelle il dort + Elle dort très peu ; et lorsqu'elle dort, c'est généralement une veilleuse allumée, droite et prête à bondir de son lit pour se défendre.
+ Parfum + L'Or - Dior
+ Voix + Laconique, monocorde, et donc aussi sèche et froide qu'elle puisse l'être ; on ne l'a pas nommé le Bloc d'Ambre pour rien. En effet, depuis son agression, la demoiselle nostalgique et amoureuse à la voix suave et légère a définitivement disparu.
+ Animal préféré + Le loup.
+ Couleur(s) préférée(s) & Couleur(s) détestée(s) + Elle adore le noir et ne supporte pas le blanc, ce à force de rester dans des environnements sombres et tièdes ; la lumière est devenue une agression dont elle se passe au maximum.
+ Saison préférée & détestée + Qu'importe la saison à son goût, elle ne s'en préoccupe pas ; bien qu'à devoir donner un avis, en hiver, on voit moins le soleil, même ici.
+ Nombre de relations sérieuses + Une et une seule, et celle-ci a très mal tourné ; elle a eu plusieurs aventures avant celle-ci, mais ça n'avait jamais été bien long ni bien entamé ; elle n'aime pas s'attacher, et le résultat de son seul attachement significatif a si bien tourné qu'elle est déterminée à ne plus se laisser approcher.
+ Alcool + Toujours ; du cognac principalement, dont elle boit une demie bouteille par soir ; tous les soirs, elle passe de fait immanquablement par une bonne heure d'intense réflexion et de décisions avant de sombrer, de devenir distante et muette comme une tombe et de s'endormir ; lorsqu'elle y arrive.
+ Cigarette + Au moins deux paquets par jour depuis son séjour à l'hôpital ; elle a décidé de quitter cette terre avant d'être trop vieille.
+ La/les personne(s) la/les plus chère(s) à vos yeux + A part elle-même vous voulez dire ... ?!
+ Plus grande phobie + Très franchement, à part les Humains en général, sa plus grande phobie reste de s'attacher à nouveau à quelqu'un.
+ Plus grand rêve + Son plus grand rêve, elle l'a réalisé : une île où tous pourraient vivre en paix ; le travail qu'elle a fourni ces trois dernières années pour les Kuchiki ont fait de Rainbow Island un véritable paradis après des décennies de constats mitigés.
+ Plus grande souffrance + Son coeur souffre encore en permanence de ce que lui a fait subir son ex-compagnon, aujourd'hui derrière les barreaux ; lorsqu'elle y pense et qu'elle est seule, ce qui arrive très souvent, elle peut encore sentir la douleur de ses blessures et même les douleurs des violences sexuelles.

~ Descriptions ~


+ Description Physique + Samara a souvent été définie comme une perle du Moyen-Orient : elle a pris de l'Orient son teint bronzé, ses yeux perçants et ses lèvres pulpeuses. Ses cheveux sont sombres comme le bois d'ébène et ses yeux d'un brun flamboyant à la lumière des bougies. Son corps est fin : elle mange peu, ne bouge presque pas et a des formes peu marquées. Elle n'est pas une bombe sexuelle, même si elle dégage un charme particulier. Disons qu'elle compte d'avantage sur sa personne que sur son physique seul. Ou plutôt, elle comptait dessus ... Probablement marquée à vie par sa très mauvaise et récente aventure, elle cache la plus grande partie de son corps et est très pudique. Elle porte ses cheveux aux épaules, détachés et plaqués, en désordre. Elle laisse le côté gauche aller à son aise, mais rabat constament le côté droit derrière son oreille. Ses épaules sont fuyantes et ses bras lâches. Ses jambes sont trop fines pour être séduisantes, et elle se soucie naturellement de voiler tout cela en public : que diraient-ils s'ils savaient, eux, obsédés par la beauté et l'amour, qu'elle est anorexique et qu'elle les abhorre ? Ses formes sont, je l'ai dit, très peu marquées. Ses hanches sont à peine distinguables sous ses robes, anomalie physionomique qui rendrait une grossesse très dangereuse pour elle et le bébé. Ses seins sont petits mais ronds, et ses fesses plates et fermes, comme des fesses d'hommes.
+ Style Vestimentaire + Elle s'habille de robes de couleur ocre brun ou terre de sienne. Ses robes sont généralement d'une seule pièce, fermées, couvrant son corps tout entier des épaules aux chevilles. Faites sur mesure par une de ses amies, elles sont près du corps, mais ne font pas ressortir son aspect rachytique ; elles sont " cache-défauts " et ne laissent donc rien paraître de son physique fragile et anormalement fin. Ses robes sont souvent parcourures de motifs et de dessins orientaux faits de petites perles dorées ou argentées : écriture cunéiforme, motifs persans archaïques ou hellénistiques, art musulman ... Chacune d'elle est un exemplaire unique sans commune mesure avec les autres.
+ Problème de santé ? + Son rythme de vie lui cause bien sûr de gros soucis : outre la fragilité de son bras droit à cause de son ancienne fracture, et les douleurs toujours courantes au niveau de ses organes génitaux, elle accuse de graves manques de fer, de protéines et de calcium, et même de glucides. Son système immunitaire est désastreusement vulnérable, ouvert à la moindre maladie ou infection. Malgré le fait qu'elle en accueillerait volontairement pour enfin quitter ce monde, la maladie semble néanmoins refuser de s'en prendre à elle.

+ Description Psychologique + La décrire psychologiquement est certainement plus facile que de l'aborder et de la comprendre. Samara n'a jamais vraiment aimé les autres. Depuis toute petite, elle est perdue dans son monde. Très portée sur la littérature, la peinture et la couture, elle a toujours fait un peu plus que son âge mentalement. Enfant, elle préférait s'isoler pour lire plutôt que de se mêler aux jeux et aux disputes stériles et sans intérêt des autres marmots. Toute sa vie passée sur l'île se résuma à lire, écrire, étudier et passer des soirées litérraires avec des jeunes gens de sa filière. Timide et introvertie, elle a toujours vécu relativement seule. Indépendante, elle ne se laisse diriger par personne. Elle est également très rigide et stricte moralement, ce qui peut la rendre froide et intransigeante auprès des autres. De même, cela lui fait voir la large majorité des Hommes comme une bande d'imbéciles dénués de tout ordre moral. Stricte sur la qualité du travail, elle mène la vie dure à ses conseillers municipaux, mais sait être généreuse avec ceux qui remplissent leur devoir. Très froide depuis son agression, elle ne s'attache à personne et fait preuve d'un dénigrement total à l'encontre de la vie.
+ Passe-temps et loisir(s) + Vous rigolez ... ? Bon d'accord. Son principal passe-temps consiste à lire, encore et encore, de nouvelles oeuvres. Elle les dévore sans vraiment les retenir, pour le plaisir de lire et de ne pas voir passer le temps. Et pendant qu'elle lit, elle fume. Lorsqu'elle ne lit pas, elle fume. Elle fume tellement et en éprouve un tel plaisir - à l'idée que cela racourcisse sa vie - que cela pourrait presque être considéré comme un vrai loisir chez elle. De même pour le cognac qu'elle boit tous les soirs [~1/2L]. Ses autres passe-temps consistent à préparer ses discours du tout au tout, cherchant le bon sourire et le bon ton dénué de vérité à utiliser pour flatter les masses.
+ Ses relations avec les autres + Vous voulez savoir comment il se comporte en société ... en société, elle semble plus ou moins " normale ", souriante, distinguée, cultivée et faussement amicale. Si tout cela n'est qu'un masque qu'elle revêt depuis plus d'un an, il est nécessaire pour elle de faire cette preuve d'hypocrisie de temps à autres afin de plaire et de continuer à pouvoir faire passer ses décisions à la mairie. Nulle autre raison ne pourrait l'y pousser. Faire de Rainbow Island un paradis, c'est aussi son rêve, ne l'oublions pas. Il faut bien lui laisser son dernier rêve ... Elle n'aime pas les gens, mais par pure fierté, elle fera tout pour les contenter et réaliser de grandes choses. Aussi ne soyez pas étonnée de la voir côtoyer les grands pontes, la famille Kuchiki et même les plus simples des habitants de Rainbow Creek. C'est une politicienne : c'est son rôle de mentir.

~ Famille ~


+ Armin Koza - père + Armin Koza est né à Tehran, en Iran, en 1944. Elève en biologie environnementale, il décroche un doctorat en 1969, et s'engage dans un programme de recherche pour l'irrigation propre des territoires désertiques, commandé par le Shah. La même année, le Shah est renversé par la Révolution islamique. Les employés du gouvernement sont persécutés, pourchassés. Inquiété par une telle situation, et soucieux de la santé de sa compagne française et chrétienne, il s'exile, comme de nombreux collègues. Une fois en France, il se marie avec sa compagne pour recevoir plus facilement des papiers, et cette union un peu précipitée s'avéra être une réussite. Professeur de faculté, il continue de travailler sur son ancien projet pour le compte du Shah, qui n'aboutira jamais, et sur les soucis environnementaux de notre planète. Idéalite convaincu, il tient une grande place dans la sensibilisation de Samara aux questions environnementales. Il est mort en 2007 d'une chute dans la Cordillère des Andes.

+ Sophie Duval-Koza + Sophie Duval est née à Narbonne, dans le sud-ouest de la France, en 1944. Elle ne se souvient pas vraiment de cette fin de seconde guerre mondiale, et s'en fiche pas mal. Narbonne n'avait pas été particulièrement touchée, et les Narbonnais gardent toujours une certaine distance par rapport aux deux conflits mondiaux. Non, Sophie était une artiste née. Très jeune, elle est une piètre élève en sciences, mais une férue d'arts. Elle se spécialise dans les arts persans et devient une véritable encyclopédie vivante de l'art contemporain. En 1964, elle se rend en Iran pour y étudier des vestiges persans, et rencontre Armin Koza. Elle passera cinq ans à ses côtés à Tehran, jusqu'à ce que la Révolution islamique les mette en danger. A contre-coeur, ils regagnent la France. Forte de son expérience, Sophie devient une icône de l'art parisien, et Armin un professeur compétent et éminemment respecté. Elle tient une grande place dans l'enseignement artistique de Samara, et est même une source d'inspiration pour sa fille. Elle est morte d'un cancer du sein, en 2007.

~ Histoire ~
cf. post suivant


~ Hors - Jeu ~


+ Prénom/Pseudo + Ne m'appelez pas, ça vaut mieux. x)
+ Age + Muy viejo
+ Où avez-vous trouvé le forum ? + Chez moi.
+ Comment le trouvez-vous ? + Travail intéressant méritant de franches félicitations pour sa réalisation et des encouragements pour la suite des opérations.
+ Des améliorations ? + Ouiiii ! Plein de petits joueurs ! *____*
+ Quelque chose d'autre à dire ? + Thalès ! Pythagore ! Venez ! Jeeee vouuuus iiiiimplooooooore !!


Dernière édition par Samara Koza le Sam 24 Mai - 20:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mlle Samara Aïsha Koza   Mlle Samara Aïsha Koza Icon_minitimeJeu 22 Mai - 23:09

~ Histoire ~


    Une enfant trop mûre

Samara Aïsha Koza nait de père iranien et de mère française le 11 novembre 1985, à l'Hôtel-Dieu, à Paris. Citoyens iraniens dans leur jeunesse, ses parents avaient fui la révolution des religieux et gagné le pays d'origine de Camille. Ayant déjà dépassé la quarantaine, les deux parents ne comptaient pas avoir d'autre enfant et souhaitaient plus que tout que Samara se sente à l'aise et puisse avoir une vie bien remplie. Qu'elle puisse se cultiver et faire son choix, faire ce qu'il lui plaisait. Biologiste environnemental, son père la sensibilisait très tôt à la question environnementale avec son travail très avant-gardiste pour l'époque d'étude des changements climatiques. Sa mère, enseignante en littérature et professeur d'arts plastiques à ses heures, lui faisait découvrir l'univers des livres et de la peinture. Entourée d'artistes, de scientifiques engagés et de gens extraordinaires, elle passa ses premières années entourée de rêves et de merveilles, pensant que le monde entier était plein de ces gens qui oeuvraient pour le bien de tous et qui se cultivaient autant que possible. Oui, car elle n'alla pas à la maternelle et passa ses premières années de scolartié avec sa mère.
Lorsqu'elle finit par entrer dans le " monde de dehors ", elle fut terriblement déçue. Elle qui croyait arriver dans un univers de rencontres passionantes et d'échanges constructifs, elle se retrouva confrontée à des professeurs incultes, des enfants, et même des adultes, complètement immatures, insouciants, centrés sur leur égo et leur seule petite personne insignifiante, dramatiquement suffisante et horriblement étroite d'esprit. Ne voyant pas ce qu'elle gagnerait à se mêler à l'immense et écrasante majorité de ces imbéciles, elle décida de se tourner elle aussi vers sa seule personne. Elle s'isola et se mit à lire, à jouer et à apprendre seule. Seule dans la cour de l'école, dans la classe, après les cours et dans le jardin du petit pavillon de banlieue de ses parents, elle apprit à ne se contenter que de ses rêves et de ses pensées.
C'était une enfant beaucoup trop mûre. Ses parents ne s'en alarmèrent pas vraiment. Et malgré tout ce qu'on peut dire des psychologues, elle en aurait sûrement bien eu besoin à cette époque. Elle ne serait peut-être pas ainsi aujourd'hui. Elle n'aurait peut-être pas non plus vécu ce qu'elle a vécu ... Et elle serait mieux dans sa tête et dans sa peau.

    La scolarité à Rainbow Island

Lorsqu'elle avait onze ans, on parla à ses parents de la Blue Sky Academy, une école d'arts située sur une petite île. C'était un ami de sa mère, psychologue assez branché sur les " petites choses originales de ce monde ", qui en avait parlé au couple un peu désemparé de voir leur petite Samara ne se lier à personne. Après cinq années passées à s'isoler des autres enfants, il était peut-être temps de s'en rendre compte, en effet. C'est son père qui, le premier, avait vu qu'elle était très seule, après lui avoir un peu parlé de ce qu'elle faisait à l'école. Dans le fond, il n'avait rien pu noter de bien marquant. Rien de son âge. Et même rien de rien en fin de compte. Inquiet, il avait pris rendez-vous avec chacun de ses professeurs, et le constat qu'il avait fait l'avait vraiment alarmé. Considérant qu'aller dans cette école était sa meilleure chance de se construire une meilleure vie, ils en discutèrent avec la petite. Elle, voyant peu son père, toujours en mission à l'autre bout du monde, et discutant peu avec sa mère, présente physiquement mais toujours dans un autre univers dans sa tête, ne vit pas de mal à tenter de changer d'endroit. Peut-être trouverait-il, loin au bout du monde, des gens intéressants.
Elle apprit l'anglais à une vitesse déconcertante, et on lui calcula un Q.I. de 132. La petite fille commença même à parler un peu japonais avant de partir. Elle parlait déjà français à merveille, et baragouinait l'arabe à force d'entendre la famille du côté paternel discuter en cette langue, en fin de soirée, lorsqu'ils avaient tous bien mangé et étaient légèrement ennivrés. Lorsqu'elle partit là-bas, l'année de ses douze ans, pour la rentrée 1992 donc, c'était à nouveau avec des rêves et des idéaux plein la tête. Elle rêvait de rencontrer des gens ouverts et intéressants.
Et elle fut déçue une fois encore ...
Malgré le fait qu'ils se retrouvent dans une école d'artistes et de penseurs, le commun des étudiants comme des habitants n'excédait pas le niveau du reste des pauvres cloches de son milieu précédent. Elle avait traversé le monde pour rien. Ou presque. Car elle trouva là-bas des conditions idéales pour s'isoler, s'abreuver de lecture jusqu'à plus soif, et discuter ouvertement de ses goûts à quelques petits groupes de passionés. Elle trouva ici une façon de s'exprimer. Elle ne s'exprimait pas vraiment, c'est vrai, mais les groupes de lecture et les soirées littéraires, où on lisait en buvant un thé aux mille saveurs étaient des moments de paix profonds pour elle. Comme elle étudiait d'ailleurs la littérature et l'écriture, elle récolta de très bons résultats, et ce même si aucun cours ne se faisait dans sa langue maternelle. Au final, elle parla mieux anglais et japonais que français et arabe, par manque de pratique avant tout. Et elle grandit vite. Mature physiquement et très mûre mentalement, elle attirait les " grands ". Et comme future majorette presque assurée de sa promotion, elle attirait bien sûr tous ceux qui admiraient ses connaissances.
Elle commença à avoir des petits copains à quinze ans. Les garçons venaient l'accoster. Ils avaient de quatorze à dix-huit ans. Des professeurs essayaient parfois de flirter avec elle. Elle ne répondait que par un profond silence et une impassibilité totale. Parfois, elle daignait tourner la tête, et sourire, parce qu'elle lisait quelque chose de beau et qu'elle était d'humeur. Elle acceptait plus rarement encore. Et ses histoires ne duraient jamais très longtemps. Elle se perdait dans ses livres et ses études, et nul n'avait vraiment de place dans sa vie. Les garçons attendaient, patientaient. Au bout de deux à trois semaines, la plupart s'en allaient. Ils lui disaient qu'ils partaient pour ne plus revenir. Elle leur disait de ne rien oublier derrière eux en ce cas, et ne détachait jamais ses yeux de ses livres.
Ses années s'écoulèrent ainsi, paisibles, sans rien à dire. Elle finit majorette de sa promotion, en 2000, et tenta un temps de publier un roman. Si ce fut un échec commercial, ça ne l'empêcha de trouver une autre voie.

    Des textes aux lois

A la sortie de la Blue Sky Academy, Samara Aïsha Koza tenta d'abord de faire éditer le roman qu'elle avait imaginé et développé tout au long de sa scolarité, sous son vrai nom. Elle emménagea dans un tout petit appartement du centre-ville de Rainbow Creek, et y continua sa vie tranquille de lecture et d'écriture, travaillant à faire connaître et publier son oeuvre. On la soutint très vite sur l'île, et le clan Kuchiki la prit sous son aile pour l'aider à trouver un éditeur. C'est finalement un éditeur français, contacté par sa mère à Paris, qui prit en charge la sortie du livre. Si une bonne partie des habitants de l'île ont chez eux cette oeuvre en partie autobiographique, les résultats dans les pays voisins et en France furent déconcertants. Le roman fut classé dans la catégorie flop, et la carrière d'écrivain de Samara s'arrêta net, alors qu'elle ne prenait même pas encore son envol. L'échec avait été difficile, lamentable, et la jeune femme, déçue, presque désespérée après tant d'années d'efforts, se mura dans le silence. Les Kuchiki ne l'abandonnèrent pas pour autant, et un de leurs jeunes hommes, de passage sur l'île, l'emmena avec lui à diverses soirées. Psychologue, il avait su la convaincre de sortir de chez elle et d'affronter le monde extérieur, pour se renforcer et passer outre les difficultés. Elle l'accompagna à plusieurs petites réunions informelles et certains vernissages de l'académie. Elle y rencontra l'ancien maire, Kanji Takeno-Kuchiki, marié à une jeune fille du clan Kuchiki et, bien que très porté sur l'évergétisme, incapable de faire de cette île un havre de paix et de prospérité. Consciente qu'elle pouvait faire bien mieux que cet homme, elle se mit à étudier le droit et la politique locale. En 2005, elle se présenta aux élections municipales et les remportèrent haut la main.
Sa nature froide et autoritaire dans le domaine des affaires et de la politique créa sa réputation de " bloc d'ambre ", et dynamisa les services publics de Rainbow Creek. Très impliquée dans son travail et très regardante quant à la qualité des travaux menés, elle ne tarda pas à faire de la ville un véritable havre de paix et de prospérité, ce qui se répercuta sur l'académie et l'île toute entière. Voulant honorer le travail de son père, elle appliqua plusieurs de ses projets à la protection de la moitié sauvage de l'île, dans la profonde jungle alentour. La police devint plus stricte, les marins-pompiers devinrent enfin l'équivalent de leurs homologues étrangers, et chaque projet était l'occasion d'innovations et de découverte de talents, souvent des élèves de l'académie proposant des idées artistiques. En bonne mécène, Samara fit tout pour que les jeunes puissent s'exprimer dans le paysage de la ville.

    2007 ou l'année du chagrin

Pendant ses deux années d'administration de Rainbow Creek, Samara eut bien des amants. En parlant d'amants, la définition devrait être revu de son point de vue. En fait, les hommes qui partageaient sa vie étaient tenus loin d'elle. Elle ne les appelait pas, n'allait pas les voir, les embrassait tout au plus une ou deux fois par jour, châstement, et ne partageait jamais leur couche. Elle avait une vision très particulière de l'amour qu'elle leur portait. Elle ne les voyait pas comme l'homme avaec lequel elle partagerait sa vie. Savoir qu'elle était désirée remplissait simplement un vide au fond d'elle, et la faisait se sentir moins seule. Mais elle savait qu'aucun d'eux n'aurait d'enfant ou de gâterie d'elle.C'était ainsi. Elle le vivait très bien, eux beaucoup moins. Ils étaient de tous les âges, et partaient généralement après deux ou trois semaines de vie séparée, remplacés par un autre prétendant vite désenchanté.
C'est en 2007 que ses deux parents décédèrent. Ils avaient tous les deux soixante-trois ans. Sa mère avait été touchée par un cancer du sein et ne supportait plus les chimiothérapies. Son père, quant à lui, avait été très affecté par la mort de son aimée, et connut une mort maladroite en glissant dans un canyon. Malgré son grand âge, il tenait toujours une forme exceptionnelle, et Samara comme les collaborateurs de son paternel savaient qu'il avait chuté parce que ses souvenirs l'envahissaient de plus en plus souvent. La maire de Rainbow Creek fut très affectée. A l'époque, le conseil municipal s'était même côtisé pour offrir une grande gerbe de fleurs aux funérailles de son dernier parent. Mais le moral de la jeune femme était au plus bas alors qu'elle fêtait son vingt et unième anniversaire.
Elle dut connaître une autre affaire des plus douloureuses cette année-là. Son amant de l'époque, un des plus tenaces, trentenaire, commençait à se montrer des plus insistants concernant le sexe. Et face aux refus de Samara, il s'était fait absolument fermé à tout compromis. Après sa fête d'anniversaire, Samara et lui étaient montés chez elle. Toujours sobre à l'époque, elle avait dû faire face à un homme ennivré et brutal, qui lui réclamait un rapport sexuel. Elle refusa plusieurs fois avant de se faire assomer. Lorsqu'elle se réveilla, elle était baillonnée et attachée aux piliers de son lit à baldaquin. Trois jours durant, l'homme but à en être ivre mort, et la culbuta encore et encore, à son aise. Lorsqu'il le voulait, il utilisait des objets moins agréables encore que sa verge. Il passa par le moindre orifice et arrosa plusieurs fois son visage de sperme. Samara se mura.
C'est le matin du quatrième jour qu'un " ami " à elle, ancien écrivain, lui recyclé dans la photo, lui rendit visite, inquiet de son absence prolongée et de son silence total. Forçant la porte, il la trouva en pleine agression. Une énième fois. Un combat inégal vit le criminel tomber, et Samara être libérée. Mais elle ne fut plus jamais la même.

    Le Bloc d'Ambre

Elle passa deux mois à l'hôpital et suivit une thérapie de six mois pour réapprendre à marcher. Aujourd'hui encore, elle devrait consulter un psychiatre régulièrement. les dégâts avaient été terribles. Maltraitée, tuméfiée, elle avait eu une fracture de l'avant-bras droit. Des comotions tout le long du corps, y compris aux seins. Un vagin et un anus ensanglantés de multiples fois. Les infections avaient commencé à se répandre et elle fut sauvée de justesse avant la septicémie. Sa bouche avait été forcée plusieurs fois, sa machoire à moitié déboitée. Privée de nourriture et d'eau et souillée encore et encore, sa gorge avait commencé à s'irriter et était presque fermée, tellement rétractée que nul aliment et nul air n'aurait pu passer.
Lorsqu'elle sortit, elle était encore victime de cauchemars et n'était plus capable de s'approcher de qui que ce soit. Et bien que les choses se soient un peu arrangées, elle est toujours plus distante qu'autrefois, et son sommeil est régulièrement troublé par ses mauvais rêves. Face au regard de tous les gens qui avaient appris son histoire - tout l'île, en somme - et répugnant face à la compassion, elle s'isola plus encore, se mura dans ses appartements, n'en sortant que pour les réunions et les discours importants. Son rêve de créer une société parfaite la faisait tenir debout, et elle s'y impliquait plus encore qu'avant à présent. Elle ne prit plus aucun amant, n'accepta plus aucun ami, ne toléra plus aucune visite. Toujours plus intransigeante, elle fait connaître les pires angoisses de leur vies à ses conseillers et agit presque comme un monarque absolu. Après presque trois ans de fonction, sa renommée était devenue telle dans toute l'île qu'aucun ne vint la contredire et lui recommander le calme et la modération. Elle se mit à boire et à fumer. Le cognac devint une passion pour elle, et chaque jour à présent, elle boit son demi-litre d'alcool et fume ses deux paquets de cigarettes. Constamment dans une obscurité à peine troublée par quelques bougies, dans son appartement, elle craint la lumière du jour et ne sort presque jamais, sauf de nuit. De temps à autre, elle se rend à un café littéraire, incognito, afin de se replonger dans ses années d'insouciance.
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